Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sur les traces de Fabulous Lorenza

Sur les traces de Fabulous Lorenza
Publicité
Sur les traces de Fabulous Lorenza
Archives
24 septembre 2005

Ajournement

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

Votre enquêteur étant appelé sous d'autres latitudes littéraires et cinématographiques, l'enquête se trouve ajournée. Ce fut un plaisir. Un regret ? De ne pas avoir pu croiser l'indic Emilie. Ainsi va la vie !

Et souvenez-vous d'une chose : Lorenza est jeune et elle a du talent. A vot' place, m'ssieurs dames, je la suivrais à la trace. Personnellement, si Lorenza est introduite en bourse (mon Dieu, quelle pornographique tournure Houellebecquienne), je prends, sans hésiter.

Bien amicalement,

Paul Auster

Publicité
Publicité
19 septembre 2005

Sainte Emilie (19 septembre)

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

De source sûre, nous savons que Lorenza était à Paris ce week-end. Il y a fort à parier qu'on la trouve de temps en temps sur la ligne de TGV Paris-Lyon.

Pour faire taire certaines rumeurs, il est nécessaire que je précise tout de suite qu'Olivier H. est un indic bénévole que je ne connais pas personnellement. Je ne paie jamais un indic. Le seul homme qui travaille pour moi contre une rémunération se nomme Queen. Grâce au travail de Queen, j'ai entendu parler d'une certaine Emilie, amie probable de Lorenza. Je compte sur sa collaboration.

Ne nous trompons pas d'enquête, seule la vie de Lorenza doit vous intéresser.

Paul Auster

18 septembre 2005

De fil à la patte en aiguille dans une meule...

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

De retour dans le sud de la France pour quelques temps, je reprends le fil de mon enquête. L’un de mes professeurs de littérature disait à ses élèves qu’une enquête est un prétexte pour d’autres histoires, c’est, nous disait-il d’une voix de stentor, comme s’avancer dans un couloir bordé de portes s’ouvrant sur des couloirs bordés d’autres portes. Vous m’avez compris, l’enquête ne se résume pas au sujet observé puisque celui-ci l’alimente sans cesse, la faisant digresser à droite et à gauche. Il ne faut pas se laisser aller.
Mais cette rigueur nécessaire est rendue plus difficile par l’absence d’objectif précis dans l’enquête qui m’occupe. J’enquête sur Lorenza. Tout m’intéresse. Son passé, son présent, ce qu’elle pense, pourquoi elle écrit ceci plutôt que cela. Etre exhaustif est impossible, car vouloir témoigner de tout sur tout signifierait pour moi renoncer à ma propre vie. Je serai donc partial et parcellaire. Par nécessité. Orel se demandait dans un post la raison de cette enquête, allant jusqu’à me soupçonner d’être Lorenza (je souris, je quitte mon siège, je me sers un verre de vin, je passe une dizaine de minutes à regarder la mer – mon bureau donne sur la mer – la Lune est pleine, je reviens à mon clavier).

A un moment, j’ai eu peur que cette enquête entrave la créativité de Lorenza, que, se sentant traquer, elle hésite, que son style en pâtisse. Sa dernière chronique me rassure. Lorenza est une jeune femme très intéressante. Elle me plaît. Et elle le sait. N’est-ce pas une bonne raison, chère Orel, pour enquêter ?

Je remercie un indic (monsieur Olivier H.) qui m’a écrit un long mail concernant la photo prise dans l’habitacle de la voiture. Ce courrier m’a surpris, son contenu est très intéressant. En voici un long extrait :

Message de Olivier H. en date du 5 septembre 2005

Moi aussi l'identité de Lorenza m'intrigue. J'ai passé 6 mois de ma vie à Lyon (…) je me demandais donc parfois "l'ai-je déjà croisée, la reconnaîtrai-je ?(pas facile avec hypothétiquement les ongles peints en rouge et de jolis souliers)".

Bon j'écris parce que je regardais la photo "habitacle" et que je veux te faire part de mes remarques. Tu supposes que la jeune fille qui tient l'appareil photo est Lorenza.
Je ne le pense pas : en observant la photo miss1 de son site, celle avec le diadème, je me dis que c'est peut-être l'autre jeune femme qui se trouve dans la voiture qui serait Lorenza. Si tu observes son nez et celui de miss1 tu verras qu'il y a une ressemblance. La coiffure avec les mèches sur le front me rappelle l'autre photo. Enfin les sourcils fins de miss1 ne sont pas ceux de la fille avec l'appareil photo.

Mon avis est que la jeune femme qui tient l'appareil photo et qui sourit est une amie de Lorenza :elle regarde les clichés pris par la blogueuse pour agrémenter son site.

Comme toi je ne sais trop que penser de la personne qui a pris cet habitacle. Peut-être encore la jeune fille de droite. Ce qui me laisse supposer ceci est que la voiture semble se trouver en campagne (paysage au fond dans la lunette arrière) et que peu de gens restent dans la voiture lorsqu'ils sont arrêtés en campagne. De plus la photo est floue ce qui me laisse penser que le photographe est mal calé et a bougé en ne tenant l'appareil que d'une main. Comme ce ne peut-être le pilote (qui est à gauche sauf outre-manche)...je pense à la jeune femme de droite.

As-tu pensé à faire identifier le véhicule dans lequel elles se trouvent. Si tu vas voir un garagiste peut-être qu'il pourra te renseigner sur le modèle. Zoome sur quelques détails, je pense à la poignée au-dessus de la vitre, la lunette arrière et l'enrouleur de ceinture.
Si tu me fournis le modèle et l'année approximative de fabrication du véhicule, je peux essayer de retrouver les propriétaires lyonnais de véhicules de ce type.
Comme le parc automobile lyonnais est grand, j'espère que ce sera un modèle ancien (ce que me laisse penser l'enrouleur de ceinture). Je connais des gens à la préfecture.

PS: Si Lorenza ne l'a pas déjà vue, il y a une faute d'orthographe dans ton dernier message: "A son retour il traquera de plus BELLE l'énigmatique Lorenza".

Fascinant, n’est-ce pas ? Toute personne disposant d’informations sur Lorenza, ou sur les modèles rares de véhicules, est invitée à prendre contact avec l’auteur qui s’engage à surveiller son orthographe. Mais n’oubliez pas que je suis américain !

Paul Auster

30 août 2005

Fermeture temporaire

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

Paul Auster est appelé à se rendre une quinzaine de jours à NYC. A son retour, il traquera de plus bel l'énigmatique Lorenza.

Rapport de Queen : 29/08/05 - 10h10
Toujours aucune réponse de notre Indic.

Paul Auster

27 août 2005

Indic

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

Queen m'informe qu'il a mis la main sur un indic. Comment ? Je n'en sais rien. J'attends son rapport de 10h10.

Paul Auster

Publicité
Publicité
25 août 2005

Il n'y a plus d'abonnée au numéro que...

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

F

annonce

Je viens de constater que la source d'informations n°2 a disparu du web. Lorsque j'ai découvert cette source, je me suis demandé si Lorenza la détruirait comme je l'aurais fait à sa place. Désormais, vous devrez me croire sur parole(s). De cette disparition, nous pouvons déduire :

1. Lorenza n'hésite pas ("Quand faut y aller, faut y aller" in Les Mémoires apocryphes de François Mitterand - épuisé).

2. Lorenza est joueuse et curieuse

3.

ego

4. Paul Auster est prévoyant.

Paul Auster

24 août 2005

Le troisième passager

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

F

habitacle

F

Peu importe comment les choses arrivent. Elles arrivent. Un jour, on rencontre à un moment T dans un endroit X son futur mari, son futur employeur, son futur assassin. Sauf coup de foudre ou coup de feu, on ne saura que bien plus tard que l’on a croisé son destin.

Il faut accepter, dans cette enquête impossible, que les choses arrivent sans qu’il y ait eu préméditation, calcul, ou volonté d’obtenir tel ou tel résultat. Ce qui compte, ce sont les événements, les multiples vibrations du hasard.

Une photo est donc arrivée par hasard entre mes mains. C’est un très beau cliché en noir blanc. Je l’ai fait agrandir 20 fois et l’ai accroché sur le mur qui fait face à mon bureau. Ces deux femmes sont fascinantes. Qui sont-elles ? Sont-elles sœurs ou amies ? J’imagine qu’elle sont sœurs et complices. Dans cette photo, une impression de décalage nous saute aux yeux. La photo aurait pu être prise il y a cinquante ans, pourtant la jeune femme au fond tient entre ses mains un appareil numérique. Elle sourit. Elle regarde une photo sur l’écran de l’appareil, on n’en sait pas plus.

F

Lorenza paraît habitée par cette mise en abîme répétitive, la photo de la photo devient, par sa seule volonté de mise en scène, notre unique prise de contact avec elle et le réel qu’elle nous donne à voir. Elle agît souvent comme si elle voulait se protéger, créant entre elle et nous un espace temporel flou. Elle nous perd. Nous sommes perdus et pendus à ses lèvres.

F

Sur ce cliché en noir et blanc, la jeune femme au fond sourit en regardant le passé (immédiat ? – se regarde-t-elle ?), et moi je l’observe attentivement. Je me sens, d’une certaine manière frustré car exclu de ces deux passés : la photo sur l’écran de l’appareil et l’ambiance dans la voiture. Lorenza apprécierait-elle les poupées gigognes ? Quel est le temps préféré de Lorenza ? Je voudrais voir cette photo qui fait sourire cette femme. Et je voudrais aussi tout savoir sur la femme de profil dont le regard fixe un point qui nous échappe. Est-ce cette première femme qui fait la photo ? Et si non, qui photographie ces deux femmes ? La voiture est-elle en mouvement ? Si c’est le cas, seule la femme de profil peut avoir réaliser cette photo. Beaucoup de questions sans réponses...

F

Regardez cette photo. Laissez-vous entraîner dans cet habitacle, soyez le troisième passager. Ecoutez le rire de la jeune femme à la coupe à la garçonne. Regardez ses doigts fins. C’est peut-être Lorenza qui sourit. Ce n’est pas à nous qu’elle sourit. Elle ne savait pas qu’un jour, à un moment T, dans un lieu X, un enquêteur placerait ce cliché sur la place publique. S’il s’agit bien de Lorenza, nous disposons d’une certitude : elle est très séduisante.

F

Récompense : un dîner en tête à tête avec Paul Auster pour toute information relative à ce cliché.

F

Paul Auster

F

p.s : mon éditeur me réclame à corps et à cris à NYC pour que j’assure la promotion de mon dernier roman. Je pense quitter la côte d’Azur sous huitaine pour une quinzaine de jours.

F

lafemmemysterieuse

21 août 2005

God save Queen

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

F

Qui est Queen ? Un détective privé auquel je fais parfois appel pour mener à ma place des recherches sur le terrain. Queen n’a pas vraiment d’âge ni de visage, il est anonyme. Donnez-lui les traits que vous voulez.

Le seul contact que j’ai avec Queen : un fax. Queen me faxe ses rapports. Il est méticuleux, parfois lyrique. A de rares exceptions, toutes ses phrases commencent par je ou j’ai.
Je reçois ses fax chaque matin à 10h10 précises.

Hier, une source anonyme m’a informé que mademoiselle Lorenza ne fréquentait plus le salon de thé « A chacun sa tasse ». Tard dans la nuit, j’ai missionné Queen - un jour plus tôt que prévu. Voici son rapport de 10h10 :

Monsieur Auster,

J’étais le premier client. J’ai commandé un thé rare et trois pâtisseries hors de prix pour créer un a priori favorable. J’ai engagé facilement la conversation avec le personnel. J’ai glissé une allusion sur Lorenza, comme vous me l’avez suggéré.

Transcription exacte d’après enregistrement :

- Lorenza ne m’a pas menti, votre établissement vaut le détour.

- Vous connaissez Lorenza ? Vous êtes de Lyon ?

- Non, je ne suis pas de Lyon. Dire que je connais Lorenza est un grand mot. J’ai quelque chose que je dois lui remettre et ça m’ennuie parce que j’ignore où elle vit.

Silence, je bois mon thé, je reprends :

- Vous pourriez m’aider ?

Silence. L’autre finit par dire :

- Vous pourriez demander à Adeline.

- Adeline ? 

- Oui.

- D’accord, je vais demander à Adeline.

Silence. Je bois. Je reprends :

- Mais je ne connais pas Adeline.

- Adeline, c’est la demoiselle assise là-bas.

Je me retourne vers une table. Une jeune femme est rentrée dans l’établissement sans que je la remarque.

Je m’approche d’elle, j’attaque frontalement :

- Bonjour, il faut que je remette une lettre à Lorenza.

Adeline me regarde. Semble me reconnaître puis décide que nous sommes des inconnus. Elle reprend son premier sourire, m’en offre un second, plus circonspect.

- Je peux lui remettre votre lettre, si ça vous arrange.

- C’est bien, ça m’arrange.

Nous nous regardons. Elle dit :

- C’est urgent ?

- Sûrement.

Elle hausse les sourcils. Je reprends sans lui laisser le temps de penser :

- Mais je ne sais pas si nous parlons de la même Lorenza. C’est embêtant que je vous donne cette lettre si c’en est une autre.

Adeline réfléchit. Puis dit :

- Parlez-moi de Lorenza, je vous dirai si c’est la même.

- Je ne peux pas vous dire grand chose.

Nous réfléchissons. Adeline sort une photo de son sac.

- Ma Lorenza, c’est elle.

Discrètement, je photographie la photographie avec mon téléphone. Je dis :

- On ne la voit pas bien, mais je pense que c’est elle. Tenez.

Je lui donne l’enveloppe vide et scellée sur laquelle j’ai écrit LORENZA.

Elle se lève. Nous nous saluons. Elle quitte l’établissement. Je ne la retrouve pas dans la rue. Filature impossible.

J’attends vos instructions.

Voici la photographie prise par Queen ce matin.

F

photo

Paul Auster

21 août 2005

Lorenza de A à Z (et plus si affinités)

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

F

Lorenza aime :

Fréquenter les salons de thé (source anonyme)

th_

Lorenza n'aime pas :

Faire une faute d'orthographe en disant qu'elle n'en fait jamais.

Lorenza est :

Parfois, souvent, un peu maniaque.

savonlechat

Lorenza n'est pas :

Là où je l'attends.

20 août 2005

Au coin de la rue : Lorenza

Au début, il y a toujours un commencement : http://fabulouslorenza.canalblog.com/

F

Résumons-nous. Personnellement, je me résume en un seul mot : tenace.

F

Définition : Larousse édition 2000 (pages déjà jaunies et tranche disparue).

Tenace : adj. (adjudant ?!?) 1. Qui adhère fortement ; qui dure longtemps (ne cherchez pas de lien avec les aptitudes sexuelles du locuteur). 2. Se dit d’un matériau qui résiste à la rupture (1 couple sur 3 divorce). 3. Fortement attaché à ses idées, à ses décisions (nous y voilà !). 4. Difficile à extirper, à détruire (souhaitons que Lorenza ne passe pas au stade ultime de l’expérimentation).

F

Je me suis donc accroché à une idée fixe, elle-même subdivisée en une galaxie, une myriade sans fin, de sous-idées fixes. L’idée fixe originelle, la matrice cognitive (si un type dans un musée ou une expo vous parle de bouclier urbain, répondez-lui : - C’est beaucoup plus antérieur, c’est une matrice cognitive qui bla bla bla). Je reprends.
L’idée fixe : Lorenza existe-t-elle vraiment ? Avant de devenir le romancier que tout le monde connaît, j’ai été confronté au problème de la source. Le matériau constituant le corpus (les briques du mur sur lequel on va s’adosser après avoir beaucoup transpiré – NDLA quand on s’adosse à son œuvre, on perd du regard celle-ci (logique, direz-vous, puisqu'on lui tourne le dos) pour ne plus contempler que les yeux des contemplateurs de la-dite oeuvre – fermer la parenthèse) sont elles de première main, sont-elles valides, recevables. En d’autre termes : - ce que je suis en train de lire a-t-il une quelconque valeur ?

F

Vous pouvez aussi vous poser cette question en lisant ces lignes ? L’auteur est-il réellement Paul Auster ? Et si oui, pourquoi enquête-t-il sur Lorenza ? Et si non, pourquoi ce pseudo d’Auster. Je suis Paul Auster. Les lecteurs les plus torturés penseront que Paul Auster et Lorenza ne font qu’un(e), qu’elle participe activement à son propre mythe qu’elle s’observe et se répond comme s’observent et correspondent les personnages de l’intrigue de « Revenants ». Ces écorchés vifs du doute fondamental n’ont qu’à m’écrire, je leur dirai que je ne suis pas Lorenza (elle fait plus de fautes que moi ! (enfin, j'espère) – ton moqueur, destiné à la faire devenir folle enragée).

Revenons au problème de la source. Jusqu’à hier matin, je ne disposais pour mon enquête que d’une source d’information : le-la sitcom de Lorenza. Et puis, je suis tombé après quelques recherches sur une seconde source, probablement de la main du sujet d’observation (j’ai une preuve visuelle !). Une source courte mais très riche. Il me fallait faire un choix, trancher, j’ai décidé que Lorenza existait réellement et que la comparaison, puis la combinaison, des deux sources valident ce que les historiens, entre autre,  appellent un paradigme (une hypothèse de travail sur laquelle on ne revient pas). Le cœur de la galaxie étant bien déterminé, je me suis lancé dans une course aux étoiles. J’ai d’abord voulu faire un tour dans son quartier.

Question 1 : Où vit Lorenza ?

Forcément dans une grande ville puisque équipée d’un métro, de bus, d’un musée moderne, de hauteurs, etc  (voir la source #1). La source #2 nous présente une illustration d’une icône lyonnaise de la nouvelle architecture (seul endroit où un romancier devrait vivre) le crayon.

Décidons que Lorenza vit à Lyon. Une recherche rapide sur www.pagesjaunes.fr des salons de thé lyonnais me laisse penser qu’elle passe assez souvent pour se rendre à son travail devant l’établissement « A chacun sa tasse » 2 rue du Griffon dans le 1er arrondissement.

Ce n’est pour l’instant qu’une hypothèse

F

facade

v

salon1 salon2 salon3

A Chacun sa Tasse - 2 rue du Griffon

Lundi matin, je dépêche monsieur Queen sur secteur en espérant que ce dernier nous rapportera un cliché volé de Lorenza.

Paul Auster

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité